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Les collaborateurs du carnet MEDIF

Le réseau MEDIF s’élargit et de nouvelles personnes viennent en renfort dans la rédaction de ce carnet. Ces collaborations va permettre au carnet d’élargir son horizon :

Ali Alrifae est doctorant du Fonds National Suisse de la recherche (FNS) à l’Institut des Humanités en Médecine (Université de Lausanne / CHUV). En 2020, il a intégré le Master Histoire parcours Relations Internationales, Mondialisation et Interculturalités coordonné par l’Université Rennes 2 et l’Institut d’Etudes Politiques de Rennes (IEP). Il a effectué son mémoire de recherche sur le rôle de la médecine et de la santé dans la politique coloniale française en Syrie et l’importance de ces domaines dans la construction de l’identité nationale du pays. Entre 2022 et 2023, il est engagé sous la direction de la Professeure Laurence Monnais comme assistant de recherche à l’Université de Montréal sur un projet portant sur l’histoire mondiale de la rougeole. Il a étudié la prise en charge de la maladie chez les réfugiés palestiniens en Jordanie, en Syrie et au Liban. Ses recherches doctorales portent à présent sur les réseaux de soignantes et la médicalisation de la Syrie et du Liban sous mandat français (1920-1948) au prisme du genre. Son étude vise à démontrer que l’évolution des pratiques et connaissances médicales et pharmaceutiques dans les pays sous mandat découle, entre autres, d’échanges féminins transnationaux et non seulement de l’œuvre de médecins coloniaux et nationalistes. En avril 2024, il a obtenu un financement Doc.CH de 4 ans auprès du FNS pour conduire ce projet sous la direction de la Professeure Laurence Monnais (IHM / CHUV) et Gildas Brégain (CNRS).

Juliette Louvegny est doctorante et aspirante FNRS à l’Université de Namur (Belgique). Elle est titulaire d’un master en histoire contemporaine des relations internationales et mondes étrangers, spécialité Russie, de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Soutenu en 2021, son mémoire de master, intitulé Les étudiantes de l’Empire russe de la Faculté de médecine de Paris (1868-1919), consiste en une étude prosopographique des ressortissantes de l’Empire russe diplômée de la Faculté de médecine de Paris à la Belle Epoque. Articulant les échelles collectives et individuelles, cette étude retrace les trajectoires de ces femmes-médecins, depuis leurs origines jusqu’à leur entrée dans la profession médicale entre France et Empire russe, et apporte ainsi un éclairage transnational à l’histoire des premières femmes médecins. Doctorante à l’Université de Namur depuis 2021, elle travaille actuellement sur une thèse intitulée Des étudiantes russes en Belgique. Histoire(s) transnationale(s) de femmes de sciences (1880-1914) consacrée aux trajectoires des étudiantes originaires de l’Empire russe ayant fréquenté les universités belges à la Belle Epoque. Ne se limitant plus uniquement au domaine médical, cette étude englobe les étudiantes de toutes les disciplines scientifiques. Croisant les préoccupations de l’histoire des migrations, l’histoire du genre et l’histoire des sciences et de la médecine, ses recherches visent à comprendre les relations entre mobilités transnationales et trajectoires scientifiques féminines au tournant des XIXe et XXe siècles.